Le Data Protection Officer (DPO) est le chef d’orchestre de la conformité au règlement général sur la protection des données (RGPD). Recruter un DPO compétent et qualifié représente un défi stratégique pour les entreprises. Ce poste, à mi-chemin entre le droit, la technologie et la gestion de projets, nécessite des compétences variées, tant techniques que relationnelles. Voici comment recruter le profil idéal.

Les principales missions du DPO

Responsable du respect des règles en matière de protection des données personnelles au sein de l’entreprise, le DPO assure les missions suivantes :

  • Informer et sensibiliser l’entreprise et ses employés aux obligations liées à la protection des données ;
  • Conseiller sur l’interprétation et l’application du RGPD et des autres lois sur la protection des données ;
  • Surveiller la conformité de l’entreprise, en procédant à des audits réguliers et en assurant un suivi des mesures correctives ;
  • Documenter les processus de traitement des données, garantir leur sécurisation, et établir un registre des activités de traitement.

Le DPO est l’interlocuteur privilégié avec les autorités de protection des données telles que la CNIL.

Les compétences attendues

Le DPO est un profil hybride qui nécessite à la fois des connaissances juridiques approfondies et une bonne compréhension des technologies. Son rôle consiste à harmoniser la conformité avec les processus métier et les besoins des différents départements, tout en protégeant les données de l’entreprise et de ses clients.

Les hard skills du DPO

Les compétences techniques Pourquoi est-ce important ?
Une connaissance approfondie du RGPD et des lois relatives à la protection des données Pour maîtriser les textes juridiques régissant la gestion des données personnelles est primordiale.

 

 

 

Une compréhension des systèmes d’information Pour connaître les infrastructures IT afin de mieux comprendre les flux de données et les risques associés.

 

Audit et gestion des risques Pour évaluer les pratiques de l’entreprise et identifier les risques afin d’assurer une bonne gouvernance des données.

 

 

Outils de sécurité informatique Pour s’assurer de la conformité des données, il doit maîtriser les logiciels de gestion tels que les pare-feux, les systèmes de détection d’intrusion ou les technologies de cryptage.

 

 

 

Les soft skills du DPO

Les compétences humaines Pourquoi c’est important ?
Capacité de communication Le DPO doit pouvoir vulgariser les exigences du RGPD auprès de tous les niveaux de l’organisation, y compris auprès des équipes non techniques.

 

Pédagogie Il doit sensibiliser les collaborateurs aux enjeux de la protection des données.

 

 

Esprit d’analyse et de synthèse Il doit comprendre et anticiper les risques liés aux données.

 

Comment réussir le recrutement d’un DPO ?

Pour réussir le recrutement d’un DPO, il est nécessaire de bien définir les besoins de l’entreprise. Il faut d’abord évaluer les risques liés aux données et le volume des traitements de données personnelles.

Lors des entretiens, pensez à vérifier les compétences techniques du candidat en lui posant des questions sur le RGPD, les outils de sécurité ou encore les pratiques d’audit. Accompagnez vos questions d’une étude de cas ou de mises en situation concrètes pour évaluer sa capacité à résoudre les problèmes et à mettre en place de solutions.

Enfin, demandez-lui de vous expliquer des concepts techniques de manière simple et claire afin d’analyser sa capacité de communication et sa pédagogie.

La rémunération du DPO

Le salaire d’un brand content manager est variable et dépend de facteurs comme le niveau d’expérience et la taille de l’entreprise. Voici un tableau pour avoir un ordre d’idées :

Paris Grandes villes Date de dernière mise à jour
Junior
(0-2 ans d’exp)
42 K € – 54 K € 40 K € – 50 K € avril 2024
Confirmé
(2-5 ans d’exp)
60 K € – 72 K € 50 K € – 65 K € avril 2024
Senior
(+5 ans d’exp)
84 K € et + 65 K € – 80 K € avril 2024

 

Quelles évolutions de carrière pour un DPO ?

Le poste de DPO peut évoluer vers différents postes. Par exemple, un DPO expérimenté peut devenir Chief Data Officer (CDO).
Certains DPO choisissent aussi de se spécialiser dans la cybersécurité ou dans la gestion des risques. D’autres encore deviennent consultants et conseillent les entreprises sur leurs obligations en matière de protection des données.

Les formations et écoles qui ouvrent au métier de DPO

Le métier de DPO nécessite une formation hybride, entre droit et nouvelles technologies. De nombreuses universités proposent des Masters en droit du numérique ou en cybersécurité qui permettent ensuite de postuler pour un poste de DPO. Des écoles comme l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne ou l’Université de Strasbourg proposent des cursus spécialisés.

Des certifications professionnelles, comme la certification CIPP/E (Certified Information Privacy Professional/Europe), ouvrent également la voie à ce métier.

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