Dans la famille du webmarketing, on demande le traffic manager ! Aussi appelé Responsable Acquisition ou Responsable SEM, ce professionnel mène des campagnes marketing en ligne afin d’attirer les internautes vers le site internet d’une entreprise. Relations publiques, codes promos, bannières, e-mailing, référencement… Tous les leviers d’acquisition sont permis. Dans un contexte concurrentiel, le traffic manager peut ainsi faire toute la différence, à condition de bien le choisir. Compétences attendues, salaires, formations… Les clés pour recruter la perle rare.

Quelles sont les principales missions du traffic manager ?

Véritable « chasseur d’audience », le traffic manager a pour mission d’accroître la visibilité du site web ou de l’application d’une entreprise, d’acquérir de nouveaux clients et de booster les ventes. Au quotidien, ce profil tout sauf monotone doit :

  • Concevoir la stratégie digitale d’une marque : pour augmenter la visibilité d’un site internet, il rivalise de créativité et imagine des campagnes qui se démarquent des concurrents. De nombreux leviers e-marketing sont à sa disposition pour élaborer des actions efficaces tout en respectant le budget alloué.
  • Analyser l’impact de ses campagnes : à l’aide de trackers, il analyse les résultats en matière de conversion, de trafic ou de fréquentation et peut ainsi évaluer l’efficacité de ses campagnes de publicité. Les données d’audience lui permettent d’optimiser les prochaines actions et de dégager de meilleures stratégies.

Les compétences clés du traffic manager

Le métier de traffic manager est à mi-chemin entre la data et le marketing, entre l’inventivité et le pragmatisme. Ce profil aux 1000 facettes doit maîtriser des compétences variées.

Les hardskills du traffic manager

  • Outils et logiciels
Type d’outils Exemples
Analyse du trafic (site internet et réseaux sociaux) Google Analytics
Adobe Analytics
Google Data Studio
Facebook Insights
Retargeting Criteo
Google Adwords
Display Ads
Reporting QlikView
Excel
E-mailing
SMS Marketing
ActiveCampain
MailChimp
Sarbacane
Brevo (ex SendinBlue)
SendPulse
Mailjet
Agrégation de flux Lengow
  • Solides connaissances des canaux d’acquisition qu’ils soient payants ou non, il s’agit de :
    • SEO/SEA ;
    • SMO ;
    • Affiliation ;
    • E-mailing ;
    • Influenceurs et RP ;
    • Bannières display ;
    • Social ads ;
    • Mécaniques de code promo.
  • Logique mathématique : il doit être naturellement à l’aise avec les chiffres et la manipulation de données.
  • Compétence bonus : la maîtrise de l’anglais technique ainsi qu’une bonne capacité rédactionnelle permettant d’imaginer des phrases d’accroche sont un plus.

Les soft skills du traffic manager

RigueurPour récolter et organiser de façon structurée les données.
Pour les analyser avec exactitude et objectivité.Esprit d’analysePour étudier son secteur et comprendre les attentes des acheteurs.
Pour déchiffrer les indicateurs clés de performance (KPI) et les mettre en perspective.Aisance relationnellePour coordonner facilement ses actions avec les différents pôles de l’entreprise : technique, commercial, création, CRM.

Les compétences humaines Pourquoi c’est important ?
Créativité et curiosité Pour mettre en place des actions commerciales inventives permettant d’attirer les internautes.
Pour imaginer un message percutant afin d’augmenter le nombre de clics.
Pour se mettre constamment à jour sur les évolutions du marketing digital et de la data (outils, pratiques, réglementation…).
Rigueur Pour récolter et organiser de façon structurée les données.
Pour les analyser avec exactitude et objectivité.
Esprit d’analyse Pour étudier son secteur et comprendre les attentes des acheteurs.
Pour déchiffrer les indicateurs clés de performance (KPI) et les mettre en perspective.
Aisance relationnelle Pour étudier son secteur et comprendre les attentes des acheteurs.
Pour déchiffrer les indicateurs clés de performance (KPI) et les mettre en perspective.

 

Comment recruter le traffic manager idéal ?

Quelques conseils vous aideront à dénicher le bon traffic manager :

  • Définir le profil idéal
    Vous avez des besoins précis pour un projet ? Faites le point sur vos objectifs et ce que vous attendez précisément d’un traffic manager. Si vous souhaitez mettre en place des campagnes Google Ads par exemple, ajoutez-le comme compétence requise. Vous pourrez ainsi exposer clairement vos exigences et vous assurer que le candidat maîtrise les bons outils.
  • Faire un premier test de compétences
    En le testant sur la stratégie digitale de votre marque (site internet ou réseaux sociaux) par exemple. Avec un certain nombre d’outils, demandez-lui d’effectuer un rapide bilan de votre site : qu’en pense-t’il ? Quels sont les axes d’amélioration possibles ? Vous pouvez également le solliciter sur un outil de tracking en particulier : le connaît-il ? Existe-t-il une alternative efficace ? Ce test permet d’obtenir un premier aperçu de ses compétences (force de proposition, organisation, analyse, etc.) et de comparer les candidats.
  • Rechercher des références / portfolios
    Examinez ses projets antérieurs pour évaluer ses points forts et sa façon de travailler. Contactez également ses anciens employeurs pour vous assurer de son professionnalisme. Une autre solution efficace et fiable pour embaucher le bon profil est de faire confiance à une agence de recrutement spécialisée dans le data marketing comme Yotta.
  • Poser les bonnes questions
    Voici quelques exemples :
    – À quels défis êtes-vous confronté au quotidien ?
    – Quelle est votre méthodologie pour vous tenir informé des nouveautés ? Quels sont vos sites de veille de référence ?
    – Quels sont vos outils de suivi du trafic de prédilection ? Pourquoi les jugez-vous pertinents ?
    – Pouvez-vous me détailler le tunnel de conversion d’une de vos précédentes expériences ?
    – Parlez-moi d’une fois où vous avez commis une erreur et la façon dont vous l’avez résolue.
    – Quels budgets avez-vous eu à gérer ?

Quelle rémunération pour un traffic manager ?

En moyenne, voici le salaire annuel d’un traffic manager :

Paris Grandes villes Date de dernière mise à jour
Junior
(0-2 ans d’exp)
34 k € – 46 k€ bruts annuels 30 k€ – 40 k€ bruts annuels 15/01/2024
Confirmé
(2-5 ans d’exp)
43 k € – 57 k€ bruts annuels 38 k€ – 50k € bruts annuels 15/01/2024
Senior
(+5 ans d’exp)
51 k € – 75 k€ bruts annuels 45 k€ – 65 k€ bruts annuels 15/01/2024

Cette rémunération peut évoluer en fonction de l’expérience et du niveau de responsabilités.

 

Les évolutions de carrière pour un traffic manager

Avec de l’expérience, le traffic manager peut évoluer vers un poste de :

  • chef de projet digital ;
  • responsable webmarketing ;
  • responsable d’un pôle de traffic management pour gérer une équipe d’acquisition.

Ce métier exige une certaine expertise dans l’analyse de données. Le traffic manager peut choisir de se spécialiser dans ce domaine et de se former dans des métiers de la Data comme celui de data analyst.

Quelles formations pour accéder au poste de traffic manager ?

Certains profils de traffic manager ont des parcours atypiques. S’il n’existe pas de parcours idéal type, il est toutefois préférable de posséder :

  • Un diplôme bac+2 minimum
    Dans le commerce, le webmarketing, la relation client, la publicité digitale, la communication ou encore l’informatique.
  • Une expérience en marketing digital
    Il peut s’agir d’un stage dans une agence ou de formations dans la publicité en ligne, le marketing digital ou le e-commerce. Idéalement, le candidat doit avoir testé les outils de manière concrète.
  • Des certifications
    Avoir effectué des formations certifiantes en ligne (celles proposées par Google notamment) sont un plus.

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